Dans le jeu de la compétitivité à l’échelle mondiale, l’externalisation fait désormais figure de stratégie incontournable. Confier certaines activités supports ou à faible valeur ajoutée à des prestataires spécialisés offre en effet de précieux gages d’agilité et d’optimisation des coûts. Déléguer certaines activités à des prestataires externes constitue aujourd’hui un puissant catalyseur de productivité et de croissance, qu’aucune entreprise désireuse d’optimiser ses process ne peut se permettre d’ignorer.
Mais encore faut-il bien choisir sa destination d’externalisation en fonction de ses besoins et contraintes spécifiques. Car si tous ces territoires promettent des avantages substantiels, chacun dispose de ses propres atouts et spécificités. Des critères essentiels comme la maîtrise de langues particulières, l’expertise sectorielle ou encore la culture d’entreprise, sont autant d’éléments déterminants à bien évaluer.
Les destinations francophones incontournables
Parmi les destinations privilégiées pour les entreprises francophones, l’île de Madagascar s’érige en championne de l’externalisation. Une prééminence que la Grande Île doit à sa situation géographique idéale, dans le même fuseau horaire que l’Europe, mais aussi à la qualité de ses partenaires offshores.
Des sociétés de services locales, dont l’expertise s’étend du SEO, aux centres d’appels, au community management en passant par les services informatiques, toutes dotées de ressources qualifiées et formées sur le suivi des process métier. Pour ce qui est de la production de contenu web, Madagascar est un grand vivier de rédacteurs web ultra talentueux. Pour ce qui est grands noms de l’outsourcing sur la Grande Ile, LAPLUME.MG est incontournable.
Autre destination phare, le Maroc bénéficie pour sa part d’une proximité culturelle et géographique avec les marchés européens qui facilite grandement les échanges. Sans oublier la Tunisie qui se positionne de plus en plus sur les services à plus forte valeur ajoutée.
Les leaders de l’externalisation anglophone
Pour les entreprises anglophones en quête de solutions d’externalisation, le fleuron reste encore l’Inde et ses ressources immenses. Avec plus d’un milliard d’habitants, ce pays mastodonte peut en effet puiser dans des réservoirs de compétences colossaux et hautement qualifiés.
Particulièrement côté informatique, ingénierie et services IT, ces mastodontes proposent des offres parmi les plus compétitives au monde. Mais l’Inde n’est pas le seul à tirer son épingle du jeu. Les Philippines excellent de leur côté dans la gestion déléguée de services administratifs, de centres d’appels ou d’assistance technique.
Tandis que le Sri Lanka a réussi son virage vers les nouvelles technologies de pointe comme l’ingénierie logicielle, le développement spécialisé ou la cybersécurité. Autant de pôles d’expertise de niveau mondial.
Les tendances émergentes et les nouveaux eldorados
Si les destinations traditionnelles gardent la main, de nouvelles régions se profilent pour défier les leaders historiques de l’externalisation. À commencer par le Mexique, devenu une véritable plateforme incontournable pour les entreprises américaines en quête de solutions de proximité.
Avec son immense réservoir de main-d’œuvre qualifiée, maîtrisant parfaitement l’anglais et les codes culturels nord-américains, ce pays voisin concentre de plus en plus d’investissements dans les centres d’appels, les services administratifs ou encore le développement logiciel.
Autre vivier émergent, celui de l’Afrique de l’Ouest où des nations comme le Sénégal, le Ghana ou encore la Côte d’Ivoire tentent de surfer sur le boom de leurs diasporas expatriées, parfaitement bilingues. De solides arguments pour en faire les prochains hubs francophones et anglophones du continent.
Les facteurs stratégiques pour un choix gagnant
Mais au-delà des simples critères opérationnels, choisir sa terre d’externalisation implique aussi de bien maîtriser tous les aspects juridiques, fiscaux et réglementaires des pays ciblés. Des régimes de protection des données aux contraintes douanières en passant par la stabilité politique, de nombreux points de vigilance sont à scruter pour prévenir tout risque.
Il ne faut pas non plus négliger les impacts sociaux, environnementaux et éthiques de sa décision. Les conditions de travail des employés offshore, le respect des normes sociales et écologiques, la transparence sur les pratiques d’affaires… Autant d’éléments essentiels qui engagent la responsabilité des donneurs d’ordres.
Enfin, l’aspect le plus critique reste de savoir tisser une véritable relation de confiance sur le long terme avec son prestataire. Un partenariat étroit et équilibré, pour que l’externalisation ne vire jamais à la délocalisation prédatrice et erratique.
Externaliser à l’international : Une stratégie en quête permanente d’optimisation
Comme le montre ce panorama, le champ des possibles en matière d’externalisation ne cesse de s’élargir au fil des années. De nouveaux territoires, de nouvelles spécialisations, des profils toujours plus pointus se disputent les faveurs des entreprises en quête de compétitivité.
Au point de faire de ce choix de destination un véritable casse-tête stratégique. Mais une chose est sûre : cette mutation n’est qu’un début, à l’heure où de véritables clusters d’excellence façonnent de nouveaux eldorados pour qui saura faire les bons paris. La quête idéale de la prestation parfaite n’a donc que trop commencé !