Quels sont les métiers qui permettent de travailler avec des chevaux ?

En dépit de la conjoncture économique qui sévit en France, le monde du cheval recrute. Plus de 50 professions, allant de l’enseignement à la santé, en passant par l’élevage, peuvent être exercées dans ce cadre.

Enseignement

Branche trouvant sa place dans le monde du cheval, l’enseignement offre la possibilité d’exercer divers métiers. Parmi eux, on compte celui de moniteur d’équitation. Prodiguant des formations pour maîtriser les bases du sport équestre, ce professionnel se doit d’avoir le BPJEPS ou brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, avec une mention activités équestres. Évolutif, ce poste peut mener à une carrière d’enseignant responsable pédagogique. Ce dernier est chargé de former des moniteurs ou encore seconder un gérant de centre équestre. Pour ce faire, il est nécessaire d’être titulaire d’un bac+2 pro agricole CGEH. En ce qui concerne la rémunération, un moniteur d’équitation débutant gagne environ 1 600 € brut par mois. Le salaire d’un enseignant responsable pédagogique quant à lui peut s’élever à 2 100 € brut par mois selon www.cidj.com.

Santé

Outre l’enseignement, la santé est une branche qui permet de travailler avec des chevaux. En effet, il est possible d’être vétérinaire, dentiste ou encore auxiliaire de santé animal. Le métier de vétérinaire est l’un des plus courants dans ce secteur. Ce spécialiste prodigue des soins médicaux et effectue diverses chirurgies sur les chevaux. L’auxiliaire de santé animal, quant à lui, assiste le vétérinaire lors des soins, des examens et des opérations.

Artisanat

Le métier de maréchal-ferrant est indissociable du monde de l’équitation. Et pour cause, un cheval a besoin que l’on prenne soin de ses sabots. La mission de ce professionnel consiste à ferrer les pieds des chevaux. Un maréchal-ferrant se doit d’avoir un CAP agricole maréchal-ferrant ou encore un BTM maréchal-ferrant. Côté salaire, un maréchal-ferrant peut gagner jusqu’à environ 1 500 € brut ou près de 100 € par intervention pour un indépendant itinérant d’après le site www.cidj.com.

Des lieux sont privilégiés aujourd’hui pour la pratique de ce métier historique. On trouve par exemple des artisans dans les Haras Nationaux comme celui d’Hennebont qui présentent leur travail aux visiteurs.

Élevage

Éleveur équin est l’un des emplois dont rêve bien des passionnés de cheveux. Comme son nom l’indique, ce métier consiste à s’occuper des cheveux et de s’assurer de leur bien-être. Entre autres, un éleveur équin est chargé des soins courants, de nettoyer les boxes, d’organiser la reproduction des équidés, d’aider les juments à mettre bas, et à terme s’occuper des poulains jusqu’à ce que ceux-ci soit en âge d’être vendus. Pour prétendre à ce poste, il est nécessaire d’être titulaire d’un CAPA Soigneur d’équidés et d’un BAC PRO Conduite et gestion de l’exploitation de l’entreprise hippique. En outre, un éleveur équin, aussi appelé soigneur, palefrenier ou encore palefrenier-soigneur, doit avoir certaines qualités et compétences. Avoir un sens de l’observation, être patient et faire preuve de douceur font partie des atouts requis. À l’issue de sa formation, un éleveur équin doit être capable d’établir un diagnostic de l’animal et avoir une connaissance approfondie du comportement des équidés.

Courses hippiques

Les courses hippiques font partie du monde équestre. D’ailleurs, cette perspective ouvre la voie à plusieurs métiers comme jockey, driver ou encore entraîneur de chevaux.