Après avoir acquis un logement ancien, procéder à quelques travaux d’amélioration du bien semble nécessaire. Les tâches concernent, entre autres, l’isolation. Sans ces manœuvres, les nouveaux propriétaires peuvent être exposés à une dépense excessive pour la facture d’énergie, faute de l’inefficacité de l’isolation. Améliorer l’isolant existant, sans dépenser une fortune, est possible. Dans votre ancienne habitation, compléter la vieille isolation devient nécessaire lorsqu’elle perd en performance. Avant d’entamer les travaux, il faut penser à des matériaux n’accaparant pas l’espace habitable du comble, c’est-à-dire des solutions efficaces, mais accessibles à votre budget. Le point sur ces techniques !

Kraft de l’isolation existante : le déchiqueter pour un nouvel isolant

Cette méthode d’amélioration de l’isolation nécessite un cutter. Préférez le modèle à fentes de 10 cm par m2. Avec cet outil, lacérez l’ancien kraft pour qu’il devienne inopérant. Des suspentes sont à mettre en place sur les chevrons. Cela vous permet d’insérer des isolants plus performants comme les lambda de 0,030 WW. Vous bénéficiez alors d’une efficacité cumulée des isolants. Pour préserver le maximum d’espace habitable, la laine isolante choisie doit avoir un faible lambda. L’épaisseur de l’isolant reste minime alors que la résistance du matériau est assurée.

Kraft à double couche : comment procéder ?

Certains combles disposent de kraft installé entre deux épaisseurs de laine. La double couche empêche l’accès au matériau qui doit être lacéré. Pour ce faire, enlever la deuxième couche de laine est nécessaire. Par la suite, vous pouvez déchiqueter le kraft et procéder comme dans la technique précédente. Installer un pare-vapeur continu permet d’empêcher la déperdition de chaleur. Celui-ci doit être mis en place du côté intérieur chauffé. Une réfection par l’externe ou par l’interne est à prévoir.

Membrane pare-vapeur à l’intérieur

Pour compléter l’isolation existante du comble et de la toiture, une autre technique consiste à choisir une membrane aussi bien étanche à l’air qu’à la vapeur. Préférez les matières validées sous avis techniques. Sinon, les pièces disposant au moins de 18 m de valeur Sd permettent de réussir le projet. La mise en place de la membrane se réalise de manière continue à l’intérieur de l’espace isolé. Un tel aménagement empêche l’air et la vapeur de s’infiltrer à travers la toiture. Le système de chauffage intérieur devient alors plus performant et moins énergivore.

Compléter les isolants en zone froide

Le système d’isolation exige moins de procédures en régions à température moyenne. En zone froide, plus de précautions doivent être prises. Il en est de même pour les régions très froides, à moins de 15 °C. Les zones en haute altitude (au moins 900 m) font partie de ce zonage. Avant de réaliser vos projets d’isolation ou d’amélioration des isolants existants dans ces zones, des études hygrothermiques ne doivent pas être manquées. Les études tiennent compte des systèmes de ventilation et de chauffage de l’habitat.

Ainsi, quelques techniques permettent d’améliorer l’isolation de votre bâtiment ancien. Il est à savoir que la longévité de la laine isolante et celle d’une construction ne présente pas un écart considérable. Elles peuvent tenir jusqu’à un demi-siècle. Pourtant, l’isolation perd de sa performance au fil des années. Vous devez alors effectuer des tâches d’amélioration comme la lacération du kraft ancien. La membrane pare-vapeur est à installer du côté intérieur. Attention : pour les habitations en zones froides et très froides, il faut plus de prudences lors des travaux et plus de réflexions sur le choix des matériaux. Vous devez procéder au préalable à une étude hygrothermique.

Vous souhaitez faire appel à une société pour isoler vos combles ? Veuillez-vous rendre sur le site de Mes Combles Gratuits.