Que faire après le bac ?
Savoir quoi faire une fois son bac en poche n’a rien d’une sinécure. Les possibilités sont pourtant multiples mais les exigences sont également en hausse, chose qui ne simplifie pas toujours le parcours des jeunes bacheliers. Les places sont chères et il faut parfois savoir jouer des coudes ou alors plus simplement prendre son mal en patience. Passons en revue les différentes possibilités qui s’offrent aux détenteurs du bac, que cela soit dans les filières courtes ou longues ou encore dans le monde du travail.
Le BTS et le DUT
Le Brevet technique supérieur (BTS) ou le Diplôme universitaire de technologie (DUT) font partie des cursus d’études courtes qui se préparent généralement en deux ans. Ces diplômes possèdent la particularité d’être extrêmement appréciés par les employeurs car les apprenants ont suivi une formation très concrète, qui mêle compétences théoriques et approches pratiques. Les candidats bénéficient d’une véritable formation professionnelle qui de plus est validée par un stage de fin d’études. Il existe actuellement vingt-cinq formations possibles pour le DUT et plus d’une centaine pour le BTS. Autant dire que les postulants n’ont que l’embarras du choix. Le manque de main d’œuvre dans l’industrie, à l’heure actuelle, fait que ces spécialistes n’ont en général absolument aucun mal à trouver un emploi une fois leur formation terminée.
Les études classiques de type universitaire
La plupart des bacheliers tentent d’accéder à la voie universitaire, non sans mal parce que la plupart des facultés n’ont désormais plus la capacité d’accueillir tous les étudiants qui font leur demande. La sélection se fait généralement sur dossier et cela n’est qu’après avoir franchi victorieusement cette étape que le détenteur d’un bac peut entrer à l’université, plus précisément en licence. Cette dernière dure en moyenne trois ans et permet ensuite d’envisager un Master. Les élèves les plus brillants ont ensuite la possibilité de tenter un doctorat. Ces études sont généralement assez longues et n’offrent pas toujours un emploi au bout. Pour les étudiants qui souhaitent intégrer les grandes écoles, il faut compter en général deux ans de classes préparatoires en préambule. Le niveau y est particulièrement soutenu.
Les écoles de commerce post-bac
Certaines écoles de commerce, influencées par le système américain, recrutent désormais directement les bacheliers, sans qu’ils aient à effectuer le parcours du combattant en classes préparatoire. Elles se présentent ainsi comme une excellente alternative à la voie universitaire et permettent à de jeunes candidats de se former dans le monde du management et du commerce international. La durée des études est généralement comprise entre trois et cinq ans. Les diplômes obtenus vont du Bachelor au Master en passant par le BBA, le Bachelor in Business Administration qui est passablement orienté sur l’international. Il faut cependant être prudent lorsque l’on opte pour telle ou telle école car chacune possède ses propres spécificités en termes de formations et ces dernières sont susceptibles de beaucoup varier entre les différents établissements. Afin d’être pleinement opérationnels une fois leur diplôme en poche, les étudiants ont le privilège de pouvoir effectuer des stages durant leurs études afin de mettre en application les enseignements dispensés sur le plan théorique. Vous pouvez vous préparer aux concours des écoles de commerce post-bac en faisant appel à un centre de préparation, tel que PGE-PGO.
Intégrer le monde du travail
Le marché de l’emploi est accessible aux détenteurs d’un baccalauréat professionnel dans des domaines aussi variés que l’informatique, l’industrie, la cuisine, le transport, l’aéronautique, l’administration ou encore le secteur de l’énergie. Les porteurs d’un bac de type généraliste peuvent quant à eux se présenter à des concours de la catégorie C de la fonction publique ou alors essayer de réaliser une intégration dans un secteur manquant de main d’œuvre.
En guise de conclusion, les bacheliers ont de nombreuses options qui consistent soit à continuer des études plus ou moins longues ou alors plus simplement à intégrer le monde du travail. Dans ce dernier cas, les candidats ont parfaitement la possibilité d’entreprendre un cursus universitaire plus tard par le biais, par exemple, de l’alternance.