Pour de multiples raisons, un individu peut être amené à diminuer son temps de sommeil. Les insomniaques et les personnes victimes de trouble de sommeil pratiquent souvent cette restriction du temps de sommeil. Comment fonctionne cette thérapie qui, à première vue, va à l’encontre des nombreux conseils concernant le sommeil ?
Approche théorique de la thérapie de restriction du temps de sommeil
En moyenne, le temps de sommeil moyen pour une personne est de 7 à 8 h. Il varie surtout selon l’âge. Les problèmes de sommeil les plus courants concernent un manque de sommeil, soit en durée, soit en qualité. Les principales thérapies permettant de traiter ces pathologies s’orientent souvent vers la recherche radicale du sommeil. Pourtant, il est possible de pratiquer l’action inverse, c’est-à-dire réduire le temps de sommeil. Communément appelée « restriction du sommeil », cette technique permet de remédier aux difficultés à s’endormir.
La réduction du temps de sommeil permet à l’organisme de ressentir une nouvelle fois le besoin naturel de dormir. En effet, il s’avère que la création de ce manque permet de stimuler l’horloge biologique. Celle-ci se synchronisera ensuite avec les signaux d’endormissement. En d’autres termes, la réduction du temps de sommeil permet de réajuster le cycle du sommeil. En réalité, dormir longtemps ne signifie pas toujours avoir un sommeil de qualité. Les avis matelas mal de dos sont d’ailleurs défavorables au fait d’être continuellement en position allongée.
Réduire son temps de sommeil étape par étape
La réduction du temps de sommeil ne s’improvise pas. Cette initiative doit être mûrement cadrée afin d’éviter l’apparition d’effets indésirables. Il est conseillé de solliciter un spécialiste en thérapie du sommeil. Ce professionnel suivra de près les réactions de votre organisme au fur et à mesure de l’évolution du traitement. Toutefois, même en tant que patient, l’efficacité de la thérapie dépend entièrement de votre constance.
La mise en place d’un carnet de sommeil
Avant de réduire le temps de sommeil, il est important de relever vos précédentes habitudes. Pour ce faire, un carnet de sommeil sera établi. Il permettra de déterminer vos cycles de sommeil. Ces derniers englobent aussi bien les sommeils en soirée ainsi que les petites siestes en journée. On s’intéressera notamment aux heures précises de levée et de coucher. Le carnet de sommeil dévoile également la durée moyenne du sommeil. Celle-ci constitue justement le seuil à respecter durant toute la thérapie.
Définir une heure précise du coucher et du lever
Lorsque le cycle de sommeil sera connu, des heures de coucher et de lever sont à mettre en place. Elles sont à adapter selon le style de vie de chacun. En effet, l’essentiel est de limiter le temps de sommeil, que vous soyez un couche-tard ou plutôt lève-tôt. C’est justement à ce stade de la thérapie que votre constance est d’une importance capitale. La fenêtre de sommeil établie doit être respectée. Il y aura toutefois des marges d’erreur acceptable. Ces derniers permettent d’ajuster les créneaux chaque semaine.
Quand la réduction du temps de sommeil porte ses effets sur l’organisme
Durant les premières semaines de traitement, vous ressentirez de la fatigue ainsi qu’un manque de sommeil. Par conséquent, il est conseillé d’éviter les tâches délicates en journée. À noter que la réduction du sommeil peut provoquer un état de somnolence. Toutefois, la thérapie commencera à apporter ses bienfaits lorsque vous aurez tendance à vous endormir facilement. Vous aurez alors plus de vitalité et d’énergie.