L’immobilier commercial est connu pour être un investissement rentable. Comparé à l’immobilier d’habitation, celui-ci est réputé plus sûr à condition d’en maîtriser les codes. En effet, après avoir été autrefois le terrain d’expertise des professionnels, l’immobilier commercial devient de plus en plus accessible aux particuliers. Par un direct ou encore via une SCPI, voici tout ce qu’il y’a à savoir sur le domaine fascinant de l’immobilier commercial.
Immobilier commercial : la tendance désormais accessible aux particuliers
Désormais, il n’est nul besoin d’être un professionnel ou de posséder un fonds d’investissement pour se lancer dans l’aventure de l’immobilier commercial. L’acquisition de murs de restaurant, de murs de boutique ou encore d’un salon de coiffure est à la portée de tous. Ce type de placement enregistre des taux de rendement annuels se situant entre 4 et 10 % avec en prime des perspectives de plus-value. L’accès à l’immobilier commercial s’opère de deux manière, d’un côté l’achat direct pouvant s’avérer très onéreux et de l’autre la gestion déléguée plus abordable.
Investir dans l’immobilier commercial : l’importance de l’emplacement géographique
Le choix d’un bien commercial idéal implique en tout premier la qualité de son l’emplacement géographique ! En effet, dès lors qu’il s’agisse d’un local commercial ayant pour vocation d’accueillir du public, l’emplacement de ce dernier devient alors systématiquement un critère clé. C’est le cas d’un restaurant, d’un bureau de profession libérale ou encore d’une boutique.
Les meilleurs emplacements pour un commerce sont des lieux situés en plein centre urbain, correctement desservis par les transports en commun et entouré par d’autres boutiques. Le but étant de profiter de la fréquentation des quartiers résidentiels et commerciaux pour attirer de la clientèle et gagner en attractivité. Précision tout de même, ce type d’emplacement privilégié et très commerçant est aussi très cher. A cet effet, un loyer trop onéreux pourrait d’une manière ou d’une autre, avoir des répercussions sur la rentabilité d’un commerce. C’est la raison pour laquelle, plusieurs acquéreurs font le choix d’opter pour une acquisition par le biais d’une société civile immobilière (SCI). Cette nouvelle conjoncture, entouré d’associés ou de proches, aura pour rôle de faciliter la gestion tout en allégeant la fiscalité.
La signature du bail d’un local commercial
A la suite d’un achat, il faut établir un bail avec le locataire. Là encore, à la différence des biens d’habitations, les locaux commerciaux sont régis par des baux commerciaux. Ces derniers déterminent la relation entre propriétaire et le locataire commerçant. Leurs durées peuvent être discuté entre les deux parties et s’étalent en moyenne sur une période de 9 ans. Une telle durée profite largement au bailleur qui bénéficie d’un loyer régulier sans baisse de vacances locatives.
Dans la même perspective et toujours à l’avantage du bailleur, celui-ci peut fixer le montant du loyer qui l’arrange selon la loi. Bien sûr, il lui revient de pratiquer des prix raisonnables en s’alignant avec les locaux environnants afin de ne pas faire fuir les locataires et rester attractif.