Digital Nomad, Home Office, intervention à distance… tous ces termes désignent une même réalité : le travail à distance. Aujourd’hui, entre 10 et 15% des salariés français optent pour cette solution de travail depuis chez eux ou à l’extérieur. Ce mode de fonctionnement présente bien des avantages et est de plus en plus simple à mettre en œuvre. On fait le point sur cette réalité.
Techniquement, il est très simple de télétravailler
La majorité de l’emploi en France est dans le secteur tertiaire, celui de services. Cela signifie qu’on ne manipule que très peu d’outils et de matériaux physique. On jongle principalement avec de l’information. Ces 25 dernières années, la donnée s’est dématérialisée et numérisée. Résultat, même le papier s’estompe pour laisser place à l’informatique.
Avec internet, on peut manipuler et échanger les données de partout où l’on dispose d’une connexion. Du bureau, de chez soi, d’une chambre d’hôtel ou même du milieu de la jungle avec une liaison satellite !
Idem avec les conversations : entre le téléphone portable et les logiciels de visioconférence, on n’a de moins en moins besoin d’être proches géographiquement.
A tout cela s’est ajouté grande quantité de hot-spots WiFi mais aussi des espaces de coworkings qui émergent un peu partout dans les villes pour permettre aux professionnels de disposer de lieux de travail hors des murs de l’entreprise.
Des secteurs qui se transforment de fait
Certaines entreprises ont progressivement adopté des pratiques qui s’apparentent aux mécaniques que l’on retrouve en télétravail. Par exemple, dans les métiers de l’informatique et de la maintenance de parcs, il est désormais courant que les techniciens interviennent à distance pour résoudre les dysfonctionnements ou mettre à jour les machines comme dans ce service de maintenance informatique.
Les collectivités territoriales qui doivent faire travailler entre eux des agents parfois séparés de plusieurs centaines de kilomètres utilisent aujourd’hui la visioconférence qui permet de réduire drastiquement les coûts.
Et que dire de toutes ces entreprises, TPE, PME et grands groupes qui travaillent avec des clients, collaborateurs et fournisseurs localisés aux 4 coins du pays et de la planète ! Cela représente une transmission d’information bien plus efficace et des économies substantielles.
Le statut des « digital nomads »
Certains poussent à l’extrême les possibilités offertes par le télétravail en devenant des « digital nomads » : des professionnels qui travaillent exclusivement à distance, depuis l’étranger et se déplaçant de pays en pays. Tout cela est devenu possible grâce au fait de créer des entreprises de service qui ne fonctionnent que par internet (création de site, rédaction, référencement…). Imaginez le bonheur de vivre aux Etats-Unis : travailler le matin et visiter New York l’après-midi ! De plus, il existe de plus en plus de dispositifs comme le New York Pass qui vous permettent de facilement découvrir les activités incontournables la ville à petit prix.
Aujourd’hui, des jeunes de tous les pays profitent de ces possibilités pour travailler d’où bon leur semble.
Attention aux limites de ce phénomène
Si le télétravail semble être bénéfique de tout point de vue : organisation personnelle, trajet, temps disponible, écologie, finances… il présente tout de même des inconvénients.
Le premier est celui de la solitude. Le salarié seul peut se retrouver à rapidement déprimer. Une solution est alors de se tourner vers les coworkings ou sur un télétravail partiel.
Ensuite, le contact humain n’est pas forcément le même via des outils de mise en relation comme la visioconférence. Certains signaux relationnels passent obligatoirement par une présence physique. Dans certains cas commerciaux par exemple, il est souhaitable de se rencontrer en personne.